C’est grâce à sa pièce « les chatouilles ou la danse de la colère », que l’actrice et danseuse Andréa Bescond, sublime une douleur intime, terrible qui remonte à l’enfance. C’est une pièce engagée contre la pédophilie. Une horreur qui touche environ 20% des enfants. Un crime qui figent les victimes dans un silence pendant de longues décennies, parfois pour toute la vie. Un crime qui, parce que prescriptible au bout de 20 ans, reste dans la majorité des cas impunis. Il y a un avant et un après « les chatouilles » pour cette brillante danseuse. Avant, Andréa exprimait sa douleur et sa colère par la danse. Le public admirait son énergie sans comprendre. Dans « les chatouilles » elle rajoute les mots, les dialogues. Le déni n’est plus possible pour le public. Pour cette pièce elle reçoit le Molière de « l’interprétation seul(e) en scène ». Elle incarne à la fois l’ami de la famille, pédophile, la petite fille victime qu’elle a été, les parents à coté de la plaque…
Je l’avais beaucoup aimé dans la leçon de danse sans la connaître, impossible de deviner cette blessure tant elle rayonne par sa force et sa grâce.
Andréa Bescond n’est pas seulement énergique sur scène puisqu’elle joue toujours dans la lecçon de danse jusqu’au 31 décembre et a entamé une tournée le 16 octobre dernier qui se prolonge jusqu’en avril 2018 pour « les chatouilles ». Croyez-en mon expérience si vous êtes intéressés dépêchez-vous de réserver beaucoup de dates sont désormais complètes !
Son témoignage à Fréderic Lopez m’a beaucoup touchée, je le partage, bon visionnage !
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Andréa Bescond, Molière 2016 pour « les chatouilles ou la danse de la colère » raconte les origines douloureuses de sa pièce
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